Vos troubles

Se cachent, derrière les troubles psychiques, une grande diversité de maladies :

Crises d’angoisse, dépression, addictions, troubles obsessionnels compulsifs (TOC), bipolarité, troubles psychotiques… Dans ces situations, le rôle de l’entourage et une prise en charge thérapeutique adaptée jouent un rôle décisif.

Les Equipes Médicale et Paramédicale de Clinique REPUBLIQUE et de l’unité de jour CAUSSADE prennent en charge vos troubles psychiques, de façon globale, en s’appuyant sur des thérapies, à l’efficacité reconnue, dans le but du rétablissement et de la stabilisation de votre santé.

LA DECOMPENSATION PSYCHIQUE
La décompensation est la rupture d’un équilibre. Dans certaines maladies, des troubles qui existent potentiellement, peuvent être pendant un certain temps « compensés ». Leurs conséquences néfastes n’apparaissent pas, du fait de défenses qui les équilibrent. Lorsque les défenses tombent, l’équilibre est rompu, le trouble va se manifester, la maladie sera « décompensée ».

La décompensation psychique est une crise qui marque l’effondrement des mécanismes de défense habituels d’une personne confrontée à une situation affective nouvelle et insupportable. La déficience psychique originelle se manifeste alors d’une façon aiguë révélant la fragilité du moi et les effets des carences affectives ou des tendances psychotiques.

La décompensation psychique peut se manifester sous forme de phobie, d’un épisode confusionnel, d’une bouffée délirante, ou bien d’une somatisation.

 

LA DEPRESSION
Le fait de ressentir de la tristesse et d’avoir un coup de déprime accompagné de difficultés à dormir ne signifie pas forcément que l’on souffre de dépression. La dépression est une maladie qui se caractérise par :

  • des perturbations de l’humeur multiples et bien caractérisées,
  • une manifestation (quasi) permanente sur une durée supérieure à deux semaines,
  • un impact négatif important au niveau affectif, social, professionnel ou dans d’autres domaines importants de la vie.

La dépression ralentit les mécanismes vitaux et corporels. Cela peut se traduire par différents symptômes le plus souvent associés :

  • une diminution marquée de l’intérêt pour toute activité,
  • une fatigue inhabituelle et excessive,
  • des troubles du sommeil,
  • des douleurs physiques
  • l’altération de l’appétit

 

L’ADDICTION OU DEPENDANCE
On parle de dépendance pour caractériser l’usage d’une substance psychoactive dont l’absence de consommation entraine un malaise psychique, voire physique qui incite à reprendre la consommation.

Cela englobe aussi les toxicomanies sans drogue. On emploie alors le terme addiction pour ces dépendances sans produits. Il s’agit d’une relation plus ou moins aliénante à l’égard :

  • d’un produit : drogue, tabac, alcool, médicaments, etc.
  • d’une pratique : jeu, achat, sexe, Internet, travail (workaholisme), sport etc.

Certains facteurs génétiques, éducatifs et sociaux peuvent augmenter le risque d’installation d’une dépendance. Par ailleurs, certains produits sont plus addictogènes que d’autres. Néanmois, lorsque la dépendance est installée, les conséquences sont graves.

La dépendance est presque toujours plurielle?(biologique et psychologique) et rarement isolée. La plupart des toxicomanies graves comportent l’utilisation de plusieurs produits.

 

LES TROUBLES ANXIEUX
Les troubles anxieux forment un ensemble de troubles psychologiques et neurologiques se déclinant en différentes formes de peur et d’anxiété inhabituelles ou pathologiques. Les troubles anxieux regroupent six pathologies :

 

Le trouble anxieux généralisé (TAG) :

Le trouble anxieux généralisé ou TAG se caractérise par une inquiétude excessive pour des activités ou événements du quotidien. Parmi les symptômes les plus fréquents figurent des difficultés à contrôler son inquiétude, une exagération de tous les petits problèmes, une hypervigilance constante, une fatigue persistante, un manque de concentration et un sommeil perturbé.

 

Le trouble panique avec ou sans agoraphobie :

Il y a trouble panique lorsqu’un sentiment de peur ou d’inconfort s’installe sans raison et sans exposition à un réel danger. Lorsque cela s’accompagne de l’évitement des endroits publics par peur de vivre une attaque de panique, il s’agit de trouble panique avec agoraphobie. Les principaux symptômes sont : accélération du rythme cardiaque, difficultés à respirer, ainsi que transpiration, nausée et tremblements.

 

Le trouble d’anxiété sociale :

On parle de trouble d’anxiété sociale pour désigner une peur de l’humiliation et de l’embarras face à un public. Ses symptômes s’expriment sous différentes formes dont une peur sociale excessive et persévérante qui est à l’origine d’une réduction des capacités en société et du désir d’éviter interactions sociales.

 

La phobie spécifique :

La phobie spécifique, à distinguer de la phobie sociale et de l’agoraphobie, consiste également en la peur démesurée d’une chose en particulier. Les symptômes sont une peur irrationnelle et incontrôlable de certaines choses ou personnes pouvant provoquer tremblements ou cris.

 

Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) :

Le trouble obsessionnel compulsif ou TOC consiste en des pensées ou idées obsédantes devenant sources d’anxiété conduisent à des compulsions. Les symptômes sont des rituels pouvant durer plusieurs heures par jour et visant à réduire l’anxiété.

 

L’état de stress post-traumatique :

L’état de stress posttraumatique est un état émotionnel comparable à l’attaque de panique mais dont la cause est liée à un événement traumatisant. Les retours en arrière ou « flashbacks » en état d’éveil ou sous la forme de cauchemars sont le symptôme essentiel. Lors de ces flashbacks, l’événement traumatisant est revécu avec une charge émotionnelle presque aussi vive qu’au moment où l’événement a eu lieu.

 

LE TROUBLE BIPOLAIRE
Le trouble bipolaire appartient aux troubles de l’humeur. Sous sa forme la plus typique, cette maladie passe par deux phases successives :

  • Une phase dite maniaque, épisode d’excitation pathologique durant lequel le malade hyperactif et euphorique fait de nombreux projets, présente des troubles comportementaux et peut perdre toute inhibition.
  • Une phase dite dépressive, durant laquelle le malade plonge dans une grande tristesse, perd le goût pour toute activité et présente parfois des idées suicidaires.

Entre ces deux phases, le malade souffrant de bipolarité reprend un état normal.

 

TROUBLES DE LA PERSONNALITE
Les traits de personnalité traduisent ce qui, classiquement, était décrit comme le caractère d’un sujet.

Sont considérés comme troubles de la personnalité en psychiatrie certains de ces traits qui sont inadaptés et impactent la vie relationnelle et sociale. On en distingue différentes forme :

  • Personnalité borderline (personnalité limite) : mauvais contrôle des impulsions, faibles capacités d’anticipation, altération de l’image de soi, sensibilité à l’abandon et à la perte, tendance aux ruptures, attaque des liens,
  • Personnalité narcissique
  • Personnalité psychopathique
  • Personnalité antisociale (ou dyssociale) : impulsivité, intolérance à la frustration, indifférence aux sentiments d’autrui, absence de culpabilité,
  • Personnalité dépendante : assujettissement de ses propres besoins à ceux des autres, réticence à exprimer des demandes, crainte d’être seul et de ne pas pouvoir se prendre en charge, risque d’addiction,
  • Personnalité évitante (ou anxieuse) : sentiment envahissant de tension ou d’appréhension, crainte excessive de la critique ou du rejet, limitant les activités sociales.
  • Personnalité paranoïde,
  • Personnalité schizoïde : bizarrerie, froideur, détachement, émoussement de l’affectivité, désintérêt pour les relations.
  • Personnalité schizotypique
  • Personnalité paranoïaque : sensibilité excessive aux échecs et préjudices, rancune, comportement procédurier.
  • Personnalité obsessionnelle et obsessionnelle-compulsive : indécision, doutes, prudence excessive, perfectionnisme, méticulosité, préoccupation pour les détails.
  • Personnalité phobique
  • Personnalité hystérique (ou histrionique) : dramatisation, recherche de l’attention, réponse émotionnelle excessive.

 

LA SCHIZOPHRENIE
La schizophrénie est une maladie qui évolue de façon si graduelle que le diagnostic prend beaucoup de temps à être posé. Dans certains cas, il arrive cependant que la maladie se déclenche soudainement.

La schizophrénie évolue suivant trois phases :

  1. la phase prodromique, première phase de la maladie et caractérisée par un désintéressement du malade à ses activités, un isolement, un abattement et des difficultés à se concentrer.
  2. la phase aiguë de la maladie, phase la plus effrayante pour le malade et son entourage et qui se caractérise par des idées délirantes, des hallucinations et des comportements désorganisés.
  3. la phase résiduelle qui suit la phase aiguë et durant laquelle le malade présente les mêmes symptômes que ceux révélés au début de la maladie.

Ces phases se succèdent par cycles durant toute la durée de la maladie avec une récurrence plus ou moins importante d’épisodes aigus